Vacation du 18 décembre

Le départ de la course a été donné il y a deux mois jour pour jour, c’était le 18 octobre à Dakar. Personne n’imaginait que l’édition 2014 de Rames Guyane durerait aussi longtemps, pourtant deux mois plus tard, aucun des skippers engagés dans la course n’a touché terre en Guyane. C’est long. Très long. Peut-être un peu trop long.

Rémy nous raconte dans la vacation du jour avoir passé hier son plus mauvais jour depuis le départ. Une vague s’est une nouvelle fois invitée à l’intérieur du bateau en pleine nuit, mouillant tout l’intérieur de son embarcation. Les conditions météo difficiles complétées par la fatigue physique et morale ont déclenché une petite crise de nerfs. Aujourd’hui, après une meilleure nuit, tout semble aller bien mieux, ce petit incident de parcours sera oublié dans les jours qui viennent.

Rémy s’apprête maintenant à négocier la traversée de cette fameuse veine de courants défavorables, la route sera ensuite dégagée vers la ligne d’arrivée de la course.

 

Vacation du 15 décembre

Dans la vacation du jour Rémy nous explique qu’il n’est pour l’instant pas inquiet à propos de son stock de nourriture, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde à l’image d’Harry Culas qui d’abord déclenché son cerf-volant de secours puis demandé assistance pour du ravitaillement. Il fait attention et espère arriver avant les 20 jours de nourriture qu’il lui reste pour ne pas avoir à pêcher, car il estime qu’il serait bien embêté si il attrapait un poisson.

Le moral passe toujours par des hauts et des bas, parfois rapidement, même si il nous assure qu’il tient le rythme. Les conditions sont changeantes, parfois trop difficiles pour pouvoir ramer. Il lui tarde d’arriver et compte sur les conditions favorables qu’ont eu les premiers aujourd’hui pour pouvoir traverser ce fort courant en limitant la casse lorsqu’il le rencontrera d’ici quelques jours.

 

Vacation du 12 décembre

Après deux vacations qui n’ont pas pu se faire, Rémy donne enfin de ses nouvelles au PC course.

Il nous explique qu’il commence à s’impatienter, qu’il n’avais jamais imaginé passer autant de temps sur son bateau. Il a beaucoup de difficultés à évaluer le temps qu’il lui reste pour atteindre les îles du Salut.

Il nous raconte rapidement l’histoire de Tchicou qui nous rappelle que la nature est plus forte que l’Homme et qu’en mer comme en montagne nous devons rester humbles.

 

Vacation du 30 novembre

C’est un Rémy joyeux et enthousiaste qui a participé à la vacation du jour. L’approche du milieu de la traversée n’est sans doute pas étrangère à cette amélioration du moral.

Il remercie une fois de plus tous les gens qui le soutiennent.

Il continue sa devinette en faisant parler sa mascotte qui d’ailleurs se plaint de ne pas dormir au sec et ne veut pas passer Noël dans le bateau. Ferait-il dire à sa mascotte ce qu’il n’ose pas nous dire ?

 

Vacation du 27 novembre

Dans la vacation du jour, Rémy nous explique qu’après plus d’un mois de course il commence à trouver le temps long et aimerait bien que le reste de la course s’accélère. Il sera bientôt à mi course et il estime qu’il lui reste 3 semaines de navigation.

Aujourd’hui, les alizés semblaient être de retour, ce qui rend les conditions de navigation un peu meilleures.

Il nous décrit rapidement son environnement. Son bateau est accompagné depuis un certain temps d’une quinzaine de dorades coryphènes. En plus des poissons volants qui sont omniprésents, il rencontre également des dauphins et des albatros.

 

Vacation du 24 novembre

Dans la vacation du jour Rémy nous raconte qu’il va devoir procéder plus fréquemment au nettoyage de sa coque même si c’est une opération qu’il n’affectionne particulièrement pas. Il rencontre maintenant une mer assez formée et évite de partir trop vers le sud.

Il en profite également pour remercier tous ceux qui l’encouragent et le soutiennent. Vous êtes son moteur, notamment dans les moments difficiles.

 

Vacation du 21 novembre

Malgré les difficultés techniques que Rémy rencontre en ce moment avec son téléphone satellitaire, il est parvenu à faire une vacation presque normale.

Il nous explique qu’il a enfin rejoint une zone où soufflent les Alizés. Sa vitesse est plus grande mais la mer est plus formée.

Le maître mot de cette vacation est « ensemble ». Ensemble avec Clara qui traverse elle aussi la maladie vers la guérison, ensemble avec les autres concurrents qui ont tous pour but d’arriver à Cayenne, ensemble dans bien d’autres circonstances. Rémy conclue par : « ensemble on est plus forts ».

 

Vacation du 18 novembre

Un mois tout juste après le départ de la course et après deux vacations qui n’ont pas pu se faire à cause de problèmes de communication, Rémy a enfin réussi à joindre le PC course de Rames Guyane pour la vacation d’aujourd’hui.

Il nous confirme sa détermination à ramer jusqu’en Guyane malgré un moral en dent de scie en fonction de l’avancement du bateau. Rémy pense aux élèves des classes qui suivent son défi à l’école. Il salue également Clara qui a été greffée le jour du départ de la course et qui effectue actuellement une traversée vers la guérison tandis que lui traverse l’Atlantique vers la Guyane.

 

Vacation du 15 novembre

Les communications satellitaires avec Rémy sont difficiles en ce moment. Il est très difficile de le joindre, c’est d’ailleurs ce qu’il nous explique dans la vacation d’aujourd’hui (très courte et de très mauvaise qualité).

C’est également à cause de ces difficultés techniques que la vacation qui aurait dû avoir lieu de 12 novembre n’a pas pu se faire. Nous n’avons d’ailleurs pas non plus réussi à le joindre au rendez-vous hebdomadaire au bar du Palais à Apt. Nous avons eu à la place Mathieu Morverand, son routeur, qui nous a fait un point détaillé sur la situation actuelle de la course.

Espérons que ces problèmes techniques avec le téléphone Iridium se règlent dans les jours à venir !